mardi 19 février 2013

Napoléonland sera à Marolles,

Napoléonland » s’implantera à Marolles

Le futur parc consacré au fameux empereur ainsi qu’une zone d’activités de 300 ha seront aménagés sur d’anciennes carrières. Avec à la clé des milliers d’emplois.

Pascal Villebeuf | Publié le 08.12.2012, 04h09                                   
Marolles-sur-Seine, hier matin. La zone d’activités du parc « Napoléonland » doit s’implanter entre la D 411 et la ligne de TGV, sur des terrains actuellement exploités, en partie, par un groupement de carriers.

Marolles-sur-Seine. La zone d’activités du parc « Napoléonland » doit s’implanter entre la D 411 et la ligne de TGV, sur des terrains actuellement exploités, en partie, par un groupement de carriers.
| (LP/Pascal Villebeuf.)

 
« Au Futuroscope de Poitiers, ils ont créé près de 12000 emplois, avec leur zone d’activités tout autour du parc de loisirs. Alors pourquoi pas nous, à Marolles-sur-Seine, où l’on pourrait disposer de 300 ha en tout, tout près de l’autoroute A 5 et de la ligne de TGV? » Yves Jégo, député et maire UDI de Montereau, de la communauté de communes des Deux Fleuves, est ambitieux pour ce projet qui lui tient tellement à cœur.                                        
 
Il va faire voter lundi, aux quatorze élus de l’intercommunalité, une étude de faisabilité portant sur 300 ha d’une zone d’activités, qui pourrait prendre place tout autour du futur parc (50 ha). Le budget de cette étude : 150000 €, subventionné par le conseil général, dans le cadre d’un Clair (contrat local d’aménagement intercommunal rural).

Le Futuroscope, un modèle qui fait rêver
Cette idée folle de nouveau concept de parc, mêlant histoire et attractions sur le thème de l’empereur, a été lancée en janvier. Et avant de trouver des financeurs privés, il fallait trouver le site idéal. C’est Philippe Lévêque, maire de Marolles-sur-Seine et premier vice-président de l’intercommunalité, qui a suggéré sa commune comme lieu d’accueil. « J’ai proposé un emplacement idéal, situé entre la D411, la ligne de TGV et l’autoroute A 5. Nous avons là des terrains exploités par un groupement de carriers. Mais il faut penser à leur reconversion. » Après plusieurs visites auprès de Dominique Hummel, patron du Futuroscope, et d’élus locaux de la région de Poitiers, Yves Jégo veut s’inspirer de cette réussite. « Là-bas, le parc de loisirs a généré 1000 emplois. Mais tout autour, la zone d’activités en a créé douze fois plus. Pour vendre le concept et convaincre des investisseurs, il faut disposer d’un foncier important. Nous voulons attirer des chaînes hôtelières, des entreprises. Grâce à l’étude, nous pourrons enfin définir un schéma d’aménagement de la zone d’activités », argumente Yves Jégo. Et Philippe Lévêque de sortir un atout majeur de sa manche : le TGV. « Une gare est déjà aménagée, à Marolles, en cas de panne ou pour des entretiens de matériel, avec des quais. A trente minutes de , cela pourrait constituer un avantage indéniable pour desservir le futur parc et la zone d’activités. »

Reste à concrétiser l’idée même du « Napoléonland ». C’est le rôle de l’Association pour bâtir une entreprise internationale de loisirs sur l’empereur et son époque (Abeille), créée il y a six mois, avec le soutien de la Compagnie des Alpes, une filiale de la Caisse des dépôts et consignations. C’est un cabinet anglais, spécialisé dans ce genre de projet qui pourrait être désigné en février. Si tout se passe bien, « Napoléonland » pourrait ouvrir ses portes en 2017. Coût : environ 200 M€.
 
Le Parisien

 






 

 

 



 


 


 

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