vendredi 15 février 2013

Le Grand Gabarit Bray / Nogent,

Réunion du mercredi 13 février 2013 à L'Agora de Nogent sur Seine.

Publié le vendredi 15 février par L'Est Eclair.

Nogent-sur-Seine- Lors d'une réunion publique,Voies navigables de France a précisé où en était le projet de mise à grand gabarit de la Seine entre Bray et Nogent et a répondu aux questions


Le projet de mise à grand gabarit de la liaison fluviale entre Bray et Nogent a franchi un nouveau cap. Après plusieurs mois de débat public, Voies navigables de France, le maître d'ouvrage, décidait en juin de poursuivre les études en retenant le scenario 3, permettant l'accès à Nogent aux bateaux de 2 500 tonnes.
Une étape préliminaire aux études préparatoires à l'enquête publique a alors été lancée, « afin d'apporter d'ici fin juin des réponses aux questions soulevées lors du débat public ». C'est dans le cadre de cette nouvelle phase de dialogue, qu'a eu lieu mercredi à l'agora une réunion publique animée par Paul Carriot, garant de la concertation.
L'occasion pour VNF de faire un point sur l'évolution du dossier. Le maître d'ouvrage a ainsi engagé des études complémentaires. Une enquête a été menée auprès des acteurs économiques pour mettre à jour les prévisions de trafic. « Des potentiels supplémentaires ont été identifiés », a précisé le chef de projet, Benjamin Airaud. « De nouvelles prévisions de trafic seront réalisées ainsi qu'un nouveau bilan socio-économique. »
Étude sur les nappes souterraines

D'ici à la fin du mois, VNF va également démarrer des inventaires complémentaires sur la faune et la flore et un suivi écologique. Un atelier sur le sujet avait été organisé en novembre. D'autres ateliers thématiques sont prévus, notamment sur l'insertion du projet dans son territoire, la valorisation des aménagements et des ouvrages qui pourraient ne plus être utilisés. À cette occasion, l'avenir de canal de Beaulieu et du barrage fera l'objet d'une réflexion. Une étude sur les nappes souterraines va aussi être conduite. « Nous envisageons de mettre un réseau de piézomètres (instruments de mesure de pression, NDLR). »
Se plaignant de ne pas avoir été écouté, un représentant de la fédération de la Vallée de la Seine en Seine-et-Marne a remis en doute la neutralité hydraulique du chantier. Jean-Baptiste Maillard, directeur territorial du bassin de la Seine, s'est voulu rassurant. « Trois experts ont travaillé sur ce point, a complété Benjamin Airaud. Nous allons encore améliorer nos modélisations. » L'intervenant mécontent a aussi remis sur le tapis la solution du ferroutage comme alternative aux camions. « La difficulté est de traverser Paris », a t-on nuancé du côté de VNF.
Le maire de Grisy-sur-Seine a soulevé une autre question : « Faudra-t-il attendre les travaux pour renforcer les berges qui se dégradent ? » « VNF entretient le domaine public fluvial. Au delà, ce sont les riverains, lui a répondu Hugues Lacourt, directeur du service technique. Après, on peut examiner des partenariats avec les élus. »
Un habitant du Mériot s'est inquiété de l'impact du grand gabarit sur les crues. « Aussi bien le canal de Beaulieu que le futur canal ne laissent pas transiter les crues, a précisé Benjamin Airaud. Sur quelques secteurs, aux alentours de Hermé, on pourrait avoir une différence de moins de 5 cm. » Et le Mériotin de demander si l'ex-RN19 passerait à 4 voies pour faire face à l'augmentation du trafic de camions. « La question sera abordée. » « Pourquoi ne pas agrandir le canal de Beaulieu plutôt que d'en créer un autre ? » a aussi demandéune dame. « Ça coûterait deux ans de chômage pour un coût qui serait du même ordre. »
Plus de renseignements :
www.projetbraynogent.fr.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire